La vertisation du PS
Marre de voir le PS, le deuxième parti de France, se transformer en véritable parti de petit bourgeois conservateur. Ces baron du PS restent chez eux (ou plutot entre eux à se faire une gueguerre interne ) pendant que Ségolène Royal se bouge le c*l à soutenir des candidats aux législatives à travers la France.
Conservateurs dans leur façon de garder leur petit pouvoir (Ex : Mauroy, premier premier ministre de Mitterrand avant même que je soit né), conservateur dans l’innovation que doit faire (subir?) le PS. En même temps, je les comprends : ils ont tout à perdre d’un changement et d’un rajeunissement.
Le souci, c’est que derrière le mot « rénovation », chacun y met tout et n’importe quoi.
La rénovation, à mon sens, doit être à la fois dans le mode de fontionnement du PS vers une manière moins collégiale de fonctionner, tout en conservant une certaine démocratie interne. Cela permettrait de mieux faire face au calendrier électoral qui place la présidentielle désormais AVANT les législatives, devenu un simple scrutin de validation exponentielle du choix présidentiel.
Cette rénovation doit se faire aussi sur les idées en assumant les valeurs de gauche et en gouvernant économiquement – ça va faire mal – à droite : C’est à dire qu’il faudra que le parti assume officiellement ce que le PS est, depuis 20 ans : un parti social-libéral et pragmatique (lorsqu’il a le pouvoir …) .
Le PS au pouvoir, c’est assez proche du programme du Modem. Il faudra probablement penser à une fusion des deux partis?
Il faudra, exactement comme la droite l’a très bien fait, un Sarkozy de gauche. Qui l’incarnera en 2012? Peut être Ségolène Royal, peut être un(e) autre, mais peu importe : la réforme du mode de leadership et de la ligne affichée aux français est essentiel.
