Deuxième tour de la présidentielle 2017 : Valls bat Copé
Ouf je ne suis plus le seul à prédire un avenir à Manuel Valls… Même Notre trésident est d’accord avec moi !
Allez, je vais jouer mon E. Tessier…
En 2012, le PS, qui n’aura toujours pas fait sa mue indispensable du fait de ses lourdeurs, perdra à nouveau les élections, avec un joli 55% pour Sarkozy et un honorable 45% pour une Ségolène Royal… Qui aura toujours 20 ans de retard sur Sarkozy.
En 2012, les éléphants auront tous été happé par le système de l’o(u)verture – frustrés par ce PS incapable de leur donner le pouvoir qu’ils ont tous rêvés d’avoir et ainsi succéder à Tonton François Mitterrand (évidement!). Cela facilitera les choses pour Elle : Plus d’opposition interne… néanmoins les jeunes pousses commenceront à se placer. Le nullissime de Montebourg posera les mêmes peaux de banane que FabiusDSK en 2006 avec le même résultat : Ségolène en tête, Montebourg second, une sorte (et oui je ne peux non plus être trop précis ^^) de Benoit Hamon ou Cambadélis, bon 3ème, lors de la désignation interne de fin 2010… On dira d’ailleurs, que la candidate aura été choisi trop tôt ^^ Au PS, c’est soit trop tard… soit trop tôt !
Pas con, Valls attendra 2017. Il sait que de toute façon 2012 est INGAGNABLE malgré le bilan calamiteux de Sarkozy : beaucoup de com’, beaucoup d’avion, de train de voiture, beaucoup de populisme et surtout très peu de résultat sur le plan économique.
En 2017, la droite totalement stérilisée et castrée par 10 ans de Sarkozysme Hassandeuisant (ou Bongoisant ou encore Benalisant) est incapable de lui trouver un successeur. Et Sarkozy choisira Valls, un peu comme Mitterrand choisissait Chirac subtilement pour 1995 (contre Edouard et Lionel!).
Valls créera entre temps un grand parti de gauche, mettra au pas le nullissime Montebourg, fera de Ségolène et Francois des sorte de Philippe Séguin … Ségolène, présidente de la cours de compte? why not!
Une fois élue, Valls ouvrira… lui aussi. Il aura des nuls et des castrés Hassandeuisés! Que du bonheur 
Et moi? J’aurai le sourire
25 novembre 2007 @ 8:11
Dans son interview du JDD Manuel Valls nous assène comme toujours des phrases creuses prenant bien garde de ne pas afficher concrètement les politiques qu’il a dans la tête. Sans doute des politiques ressemblant comme deux gouttes d’eau à celles qui sont menées par l’UMP, avec je l’espère tout de même une onction de puritanisme vis-à-vis des signes ostentatoires de parvenu que nous inflige Sarkozy depuis son intronisation. Valls la girouette qui a d’abord appelé l’électeur de gauche à voter non au référendum européen puis brusquement a fait campagne pour le oui, a un curieux rapport avec la droiture intellectuelle et le concept du dire vrai en politique. Maintenant il nous parle du « monde tel qu’il est », formule bien Sarkozienne, sans prendre soin de préciser qu’il pense au monde des relations financières et économiques. Sans doute est ce pour lui le seul monde possible, le seul qui compte et c’est manque de chance celui dans lequel nous électeurs de gauche ne pesons quasiment rien. Non monsieur Valls, votre appel à cesser de faire de la politique car c’est de cela qu’il s’agit in fine, est inadmissible car il reviendrait à entériner notre inexistence absolu, nous ne pouvons exister que par le biais de la politique, du bras-de-fer, du rapport de force contre ceux qui s’accaparent tout. Les gains de productivité ont tous été confisqués depuis des décennies. Les politiques de sécurité sociale qui étaient naturelles et possibles au lendemain de la guerre dans une France détruite ne le seraient plus aujourd’hui après 62 ans de progrès scientifique, industriel, et organisationnel. Bien sûr elles ne sont plus possibles, mais dans un monde particulier, bien particulier, celui que Valls nous invite à rejoindre sans moufter. Mais elles restent possibles et vivantes dans les mondes que notre capacité de représentation et notre volonté peuvent faire advenir, des mondes dans lesquels nous ne serions pas l’inexistant, des mondes qui naissent de la politique au plus beau sens de ce mot.